Cinéma, politique, poésie, bande dessinée, musique, couleurs, lexique, champs, usine, errance, sédentarité, désir amoureux, sexe… le cinéma d’Alain Guiraudie foisonne de questions et de réponses jamais complètement à côté mais jamais complètement sérieuses. Depuis maintenant 10 ans, avec trois courts-métrages, deux moyens-métrages et deux longs-métrages, Alain Guiraudie a construit un univers allant de la pure invention à la reconstruction symbolique du monde dans lequel nous vivons.
1- Ce vieux rêve qui bouge (2001)
Dans une usine sur le point de fermer, une dernière poignée d'ouvriers attend la fin de la semaine en bavardant et en se promenant, tandis qu'un jeune technicien vient démonter une machine...
1 bis- Du soleil pour les gueux (2000)
Désireuse de rencontrer un berger d'ounayes, Nathalie, par une chaude matinée d'été, sillonne un Grand Causse. Elle croise l'objet de sa quête, lequel a perdu ses bêtes...
2- Pas de repos pour les braves (2003)
D'abord, il y a Basile Matin, un jeune gars qui a rêvé de Faftao-Laoupo, le symbole de l'avant dernier sommeil... Ensuite, il y a Igor, un autre jeune gars qui travaille un peu et fait également des études... Enfin, il y a Johnny Got. Un peu journaliste bénévole, un peu détective et pas mal voyou...
3- Voici venu le temps (2004)
Rixo Lomadis Bron exhorte tous les habitants et guerriers d'Obitanie à traquer le bandit Manjas-Kébir, qui aurait tué sa fille...
Jean Marboeuf
Jean Marboeuf a une formation atypique pour un cinéaste dont l’œuvre éclectique pourrait être certifiée du « label de qualité » du cinéma français. Titulaire d’un CAP de vendeur, il signe quelques scénarios de bande dessinée pour « Tintin » ou « Pilote » avant de devenir le secrétaire d’hommes de lettres comme Roger Stéphane ou Daniel Guérin. Son court-métrage antimilitariste Mon nom, super man réalisé en 1969 est interdit par la censure. En 1973, il réalise son premier long-métrage, Bel ordure, avec Claude Brasseur et Bulle Ogier, sélectionné pour la ''Quinzaine des réalisateurs'' à Cannes. C'est le début d'une carrière très remplie, puisqu'il réalise depuis cette date onze longs-métrages pour le cinéma dont Vaudeville, Voir l’éléphant ou Coup de sang et treize films pour la télévision, dont ''La Femme des autres'' (1990).
1-Vaudeville (1985)
Le mari, la femme et l'amant. Le mari est fatigue de jouer à l'eternel mari. L'épouse aimerait vivre une dernière histoire d'amour. L'amant, séducteur dans l'âme, ne rêve que de pantoufles. En prime, il y a le beau-frère, Père Noel dans un grand magasin qui porte la jalousie dans sa hotte. Alors tout le monde change de rôle.
2-Voir l'éléphant (1990)
Un conte en forme de vaudeville ou trois clochards un libertaire, un paresseux et un aristocrate malheureux en amour rencontrent une sorcière femme de ménage et une princesse désespérée, vendeuse dans un supermarché, qui tombe a l'eau. D'un seul élan ils la sauvent et se retrouvent chargés d’âme !
3- Coup de sang (2006)
Il est veuf. Il est retraité. Il n'est plus heureux. Il traîne son malheur d'heure en heure. Alors il regarde. Il regarde la ville, les gens, la vie, le monde. Il entend les sons, les bruits, les voix, les cris. Il pense que son bonheur n'a été qu'un cocon anesthésiant. Alors il se dit que le malheur est, peut-être, source d'altruisme.
Il voit. Il écoute. Il agit... jusqu'au meurtre...
Jan Bucquoy
1- La vie sexuelle des Belges (1950-1978) (1994)
Autobiographie de Jan Bucquoy : il y a d'abord l'enfance dans une petite ville où le seul moyen d'échapper à l'étouffement est, dès l'adolescence, la fuite vers la capitale, lieu de rencontre du vice et de la vertu. Mais les voies vers l'indépendance sont semées d'embuches et notre héros aura bien du mal à ne pas y succomber.
+ La vie politique des Belges (extrait) (2002)
Tarte est le nom d'un parti minuscule; Vivant est un peu plus grand mais c'est aussi un petit parti. Les deux partis préparent les élections mais le parti Vivant conserve à tout instant son sérieux ce qu'on ne peut pas dire du parti Tarte dirigé par Noël Godin pour qui la devise est : "ne travaillons pas, faisons l'amour"...
2- Camping Cosmos (La vie sexuelle des Belges part.2) (1997)
Deuxième volet de "La vie sexuelle des Belges", Camping Cosmos nous entraîne à la côte belge, dans les années 80. Le camping Cosmos, peuplé de personnages fascinants et attachants, sera le théâtre du choc entre culture élitiste et culture populaire.
+ Les vacances de Noël (extrait) (2005)
Deux belges, Noël Godin et Jan Bucquoy, après une vie sentimentale déjantée, une carrière artistique tumultueuse, repartent à l'assaut de La Société du spectacle, incarné par le Festival de Cannes 2004...
3- La fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde (La vie sexuelle des Belges part.3) (1998)
En Février 1997, Louis Schweitzer, PDG de Renault prend la décision de fermer l'usine de Vilvoorde et ce avant trois mois. En France et en Belgique, les ouvriers se mettent aussitôt en grève. Armé d'une caméra, Jan Bucquoy se lance au secours de la classe ouvrière...
+ Friday Fishday (extrait) (1998)
Un réalisateur et un acteur s'amusent à la plage ! Ils rencontrent une femme qui collectionne des oiseaux et une actrice transformée en sirène. Comédie sur les habitudes sexuelles et pur divertissement !
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