jeudi 28 février 2008

Offshort, c'est parti!

Le site 2008 du Offshort (autrement dit le off du Festival de Quend pour ceux qui ne connaissent pas encore...) vient d'ouvrir. Bien qu'il ne soit pas tout à fait achevé, il est d'ores et déjà possible de trouver des informations sur le fonctionnement et les inscriptions.
Il contient aussi des pages ressources afin d'aider les participants pour que cette opération soit la moins onéreuse possible. Chacun est d'ailleurs invité à refiler ses bons tuyaux...
Rendez-vous sur : http://www.offshort.com/

mardi 26 février 2008

Spécial copinage (2) : sur la route des Têtes en l'air

Comme on vous le disait précédement, la compagnie Les têtes en l'air a ravi le public de Quend 3. Pour ceux qui ont manqué ce moment de pure magie où les yeux écarquillés vous oubliez tout ce qui ne concerne pas les pensionnaires du Palais Nibo, voici un extrait vidéo de leur spectacle. En espérant qu'il vous mette l'eau à la bouche...

Pour suivre l'actualité de la compagnie les Têtes en l'air, connaître leurs dates de représentation, rendez-vous sur :

http://www.myspace.com/lepalaisnibo

http://cie.lestetesenlair.free.fr/

Séquences souvenirs de Quend 3

Voici quelques photos envoyées par Luc, un festivalier de Quend 3.
Quelques images, beaucoup de bons souvenirs et une seule envie :
vivement Quend 4 et son lot de surprises!
La joyeuse fanfare d'Alain Biet animant les rues de Quend.


Mikaël Kaël et Gus posent avec le public devant la mythique salle du Pax.


La compagnie les Têtes en l'air a été la surpise 2007. Elle a conquis le public avec son spectacle de cirque Le palais Nibo et ses pensionnaires.


Autre surprise, le Offshort, un espace de liberté pour la création où l'on pouvait voir de drôles de films.

mardi 19 février 2008

Nouvelle distinction pour J'ai toujours rêvé d'être un gangster


Présenté en avant première au 3e Festival de Quend où il avait reçu le prix spécial du jury, J'ai toujours rêvé d'être un gangster, film de Samuel Benchetrit vient d'être primé dans l'un des principaux festivals américains de cinéma : le Sundance Film Festival. Samuel Benchetrit y a reçu le prix du meilleur scénario dans la sélection world cinéma.
Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de découvrir le film en septembre dernier, patience... Sa sortie est prévue pour le 26 mars!

Qui a dit que le festival de Quend n'était pas un vrai festival de cinéma...

mercredi 13 février 2008

Offshort : le retour

Initié en 2007, le Offshort revient en 2008!

Campement de structures éphémères de diffusion, le Offshort est un espace unique de liberté et de création pour celles et ceux qui écrivent, réalisent, produisent, diffusent des films courts.

Le principe est simple, chaque participant a carte blanche pour présenter ses créations au public du festival de Quend soit près de 30 000 spectateurs! Pour cela, chaque participant apporte ses films et sa structure de diffusion.

A chacun d’imaginer la plus originale des salles de cinéma !
Tente, caravane, camping car, bus, yourte, chalet, camionnette, cabane, chapiteau, container, chalet, algeco, tipi, roulotte, semi remorque, abri de jardin, structure gonflable, car, voiture, construction insolente, architecture éphémère...

Toutes les genres sont acceptés : fictions, documentaires, animation, clips, expérimentaux, art vidéo, art numérique, essais, autoproductions, films d'école et tous autres objets filmiques non identifiés…

Renseignements et inscriptions auprès de L'Atelier 142. Email : contact@offshort.com

jeudi 7 février 2008

Il n'est jamais trop tard

Avec un temps de retard, « Le Monde » et « Libé » y sont allés de leur hommage posthume à Claude Faraldo. Il n’est jamais trop tard pour bien faire…
Pour Le Monde, Claude Faraldo était « un cinéaste corrosif et anticonformiste ». Le quotidien du soir relève aussi qu’ « il était un des très rares cinéastes de cinéma à venir d’un milieu prolétaire » et évoque « sa veine corrosive, son goût de l’outrance et de la contestation débridée… ». Quant à Libé, évoquant la fin d’un frondeur, Olivier Séguret parle de Claude Faraldo comme d’«un cas à part dans le système cinéma français» et le considère, au regard de son œuvre comme «un pur exemple de cinéaste post 68, auquel aurait pu revenir en France le rôle et l’importance, d’un Marco Ferreri en Italie». Une référence respectable, s’il en est !

Conclusion : Claude Faraldo aurait toute sa place dans le Panthéon grolandais s’il existait !
RD

lundi 4 février 2008

Faraldo, un constestataire oublié

Claude Faraldo est passé derrière l'écran mardi dernier, en toute discrétion.





Un des films cultes de Groland 3, c’était THEMROC de Claude Faraldo, fiilm typiquement soixante-huitard avec Michel Piccoli, Romain Bouteille et ses potes du Café de la Gare. Une curiosité pour beaucoup de (jeunes) festivaliers.

Vendredi, on a appris que Claude Faraldo est passé derrière l’écran. Discrètement : pas une ligne ou quasiment dans la presse…

Mauvais présage au moment où le calife Iznogoud rêve de liquider « l’héritage » de 68, la loi de 1905 et les restes du programme du CNR de 1945.

On a envie de dire BOF dans tous les sens du terme mais surtout en pensant au film éponyme de Claude Faraldo.

Tiens! On devrait (et on va le faire !) le programmer lors du prochain Festival en septembre. Notre façon à nous de saluer l’artiste ! Le cinéma (la profession comme ils se disent) l’avait oublié. Pas nous!

RD


Claude Faraldo (23 mars 1936 – 29 janvier 2008) a réalisé :
Bof… (anatomie d'un livreur) 1971
Themroc 1973
Les fleurs du miel 1976
Deux lions au soleil 1980
Touareg de tchin tabaraden 1984
Flagrant désir 1985
Merci pour le geste 2000






Dans la presse écrite, seul L'Humanité est revenu sur le parcours de Claude Faraldo.

Article paru le 2 février 2008

Mort d’un cinéaste prolétaire

Disparition. Claude Faraldo, cinéaste contestataire, est mort à l’âge de soixante et onze ans.
Autodidacte et contestataire, utopiste et bon vivant, le réalisateur Claude Faraldo, auteur d’une douzaine de films joyeusement provocateurs, est mort mardi à l’âge de soixante et onze ans. Né à Paris le 23 mars 1936, Claude Faraldo avait exercé divers petits métiers avant de venir au cinéma dans les années 1960 et 1970, où s’était épanoui son esprit radicalement contestataire. Réalisateur engagé, il revendique son origine prolétarienne et considère que le cinéma doit contester le système et l’ordre existant. En 1970, il réalise sa première comédie, Bôf, anatomie d’un livreur, en s’appuyant sur son expérience personnelle (il a été livreur de vin chez Nicolas), truculente pochade avec Marie Dubois et Paul Crauchet, jugée très provocante à sa sortie en 1971 : l’histoire d’un ouvrier décidant, au nom du droit à la paresse, de changer de vie. Puis, en 1972, une farce sur la révolte d’un ouvrier qui décide de revenir à la vie primitive : Themroc (1972), joyeuse farce montrant la révolte radicale d’un peintre en bâtiment, vieux garçon incarné par Michel Piccoli. Après un reportage sur un groupe de musique québécois (Tabarnac, 1974), Faraldo s’interroge sur la place de chacun dans un monde qu’il voit cruel et absurde (Deux lions au soleil, 1980). En 1986, il accepte pour la première fois une commande, Flagrant désir, enquête policière dans les châteaux du Médoc. Se tournant alors vers le petit écran, il ne revient au cinéma qu’en 1999, avec un film sur le quotidien des personnes sans domicile fixe, Merci pour le geste, et une histoire d’amour, la Veuve de Saint-Pierre, avec Juliette Binoche.
Itinérances, le festival de cinéma d’Alès, qui lui avait rendu hommage en 2006, regrette la disparition d’un « cinéaste autodidacte, qui s’était emparé de cet art avec une énergie farouche, donnant à intervalles réguliers des nouvelles de la famille, du monde ouvrier, de la société française ». Claude Faraldo a été inhumé jeudi « dans le Midi, en toute intimité », a indiqué son agent, Pierrette Panou.

Edmond Gilles